Paris (France), 24/09/2022, Sr. Pascaline Bilgo.- Nous avons rencontré Sr Anne-Claire, de la communauté du 312 rue de Vaugirard, Paris, pour faire une courte interview avec lui et parler d'écologie.
PB : Sr Anne-Claire, pouvez-vous vous présenter plus amplement aux auditeurs(trices).
A-C T : Je suis Anne-Claire, j’ai 33 ans et j’ai fait profession en octobre 2020. Je suis professeur des écoles auprès d’enfants en situation de handicap et j’étudie la théologie. Je suis engagée dans le scoutisme depuis mes 7 ans et accompagne aujourd’hui les groupes de Scouts et Guides de France qui sont à l’étranger.
PB : Ma sœur, nous avons remarqué que avez une passion pour les questions écologiques et cela débouche sur des actes concrets, à tel point que nous percevons cela comme une vocation. Partagez-vous nos impressions?
A-C T : Je n’appellerais pas cela une passion, ni une vocation mais plutôt une conscience de la responsabilité personnelle et collective que nous avons concernant les questions écologiques. Je suis sûre que nous pouvons toutes et tous, à notre petite échelle, adopter des gestes simples pour prendre soin de notre planète et de notre humanité. Il y a de nombreux petits gestes qui sont faciles à adopter : faire la vaisselle sans laisser couler l’eau, éteindre la lumière en sortant d’une pièce, trier ses déchets, faire du compost etc.
PB : Comment ce souci pour le bien-être de la nature est né en vous?
A-C T : Je crois que le scoutisme y est pour beaucoup. J’ai grandi en apprenant à respecter la nature, en prenant le temps de la regarder de près pour en percevoir la beauté. Mes chefs scouts ont su éveiller ma conscience. Je pense aussi à ma famille, mes parents et mes frères et sœurs agissent concrètement et revendiquent leur mode de vie écologique... ils sont d’ailleurs bien plus au point que moi sur la question !
PB : Quel message souhaiteriez-vous transmettre à toutes les sœurs Dominicaines sur cette question écologique et sur vos propres initiatives par rapport à l'écologie?
A-C T : Ce que j’aimerais dire c’est simplement que même si cela peut paraitre difficile à mettre en place, il y a des choses possibles. Le changement d’habitudes sera incontournable mais cela en vaut le coup. Nous sommes toutes en mesure de diminuer le nombre d’emballages de nos communautés, de trier nos déchets. Je pense aussi qu’il serait intéressant de nous demander comment nous consommons ; peut-être pourrions-nous soutenir nos agriculteurs et maraichers locaux en leur achetant directement leurs produits ? Et quand nous sommes en ville... et bien aujourd’hui les coopératives se multiplient, il suffit d’ouvrir internet pour savoir où est la plus proche.