Tours (France), 03/05/2023, Sr. Viviane Martínez.- Partage de mes impressions en parcourant la salle de documentation. Ayant participé au travail sur l’espace muséographique de notre congrégation, et ayant assisté au « pot de fin de chantier », je veux dire ma joie de le voir achevé après quatre ans d’intenses réflexions.
Dans le domaine de la pensée de Marie Poussepin, son œuvre et ce qu’elle en a légué, Monsieur Bruno MOUSSET, dont la profession est historien et un équipe de sœurs, ont exprimé au mieux, les différentes réalisations de sa vie et de celles de la congrégation.
Le 18 avril 2023 l’espace muséographique nous fut livré, terminé.
Il commence par une évocation de la vie de notre fondatrice et s’achève, en gros plan, sur son visage souriant, empreint de bienveillance, mais intelligent et résolu. Nous avons le bonheur de le voir ici, comme veillant sur les intuitions qu’elle a déposées dans le cœur et les mains de celles qui lui ont succédé : la prière, l’amour des pauvres, c'est-à-dire le service de la charité par les œuvres de miséricorde, le service de l’Eglise…
Puis nous découvrons la vitalité de son institut, se déroulant en un plan bien conçu, chronologique et décrit avec justesse : les différentes époques, et les nombreuses communautés et œuvres réalisées et soutenues dans leur histoire.
Tout le « génie » des sœurs, des femmes et des hommes qui les ont aidées et de ceux et celles qui en ont bénéficié, est vivant aujourd’hui, ici, sous forme d’évocations par la parole, l’image, l’objet, les moyens modernes de transmission.
En 1867, ce fut la fondation en Espagne ; en 1873, les départs en Colombie, au Moyen Orient…Plus tard l’Afrique et l’Inde. Chaque entité créée a eu à cœur, ensuite, d’élargir ses frontières et de se développer dans d’autres pays pour continuer « de porter partout où les sœurs seront appelées la connaissance de Jésus-Christ et de ses mystères ». R XXVII Un des premiers soucis de notre fondatrice fut de créer un institut ayant la reconnaissance de l’Ordre de Saint Dominique. Devant l’échec apparent, elle dut renoncer. Mais comme son œuvre est celle de « La Providence », elle en a confié le projet à ses filles…
Voilà quelques points d’histoire que vous trouvez dans ce musée, où tout est fait avec précision et un souci de vérité, puisé dans les textes eux-mêmes et dans l’interprétation de sœurs aujourd’hui.
Que tous et toutes soit fiers, de s’être attelés à la tâche, si laborieuse, de lire et transcrire, dans les structures du présent, les évènements du passé qui se poursuivent maintenant, et se poursuivront à l’avenir. C’est aussi « l’œuvre de la providence » !
Una buena visita para las que puedan venir, y un buen descubrimiento por vídeo u otros medios, para las hermanas que estén lejos.