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Tlaxcala (Mexique), Sr. Elizabeth Flores Pérez, 05 mai 2024.- Comme le Père m'a aimé.
ÉVANGILE
Jn 15, 9 - 17
Je vous en ai parlé afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit complète. Voici mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés.
Personne n'a de plus grand amour que celui-ci, celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que fait son maître : je vous appelle amis, car tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et qui vous ai destinés à aller porter du fruit, et que votre fruit demeure.
Ainsi, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voilà ce que je vous commande : que vous vous aimiez les uns les autres.
RÉFLEXION
L'amour, l'amitié et la joie sont les thèmes de la liturgie de ce dimanche. Des mots très répétés à notre époque... saurons-nous en découvrir la richesse au milieu de tant de significations qui se chevauchent ?
À travers les âges, Dieu n'a cessé de nous envoyer des messagers qui nous disent « Dieu vous aime » et finalement Il nous a envoyé Son Fils bien-aimé, le Seigneur, qui nous révèle le vrai visage du Père. Un visage de tendresse, de miséricorde, de compassion. Un Père qui non seulement désire notre joie, mais danse[1] et se réjouit avec la nôtre.
Il se pourrait qu'accepter l'amour de Dieu implique beaucoup moins de choses en nous que nous ne l'imaginons souvent lorsque nous perdons de vue son beau visage. Des choses qui deviennent parfois de lourds fardeaux sur nos propres épaules ou sur celles de nos sœurs.
Demeurez dans son amour, comme des petits enfants, transformez nos relations fraternelles en rendant possible l'amitié et la joie.
PRIÈRE
SSeigneur, notre cher ami, donne-nous la force de l'Esprit qui a transformé la vie des premières communautés, en brisant les barrières, en les ouvrant à la communion et à l'unité. Donne-nous la docilité de Corneille, l'ouverture humble et audace de Pierre. Nous pourrons alors te connaître tel que tu es, nous unir à ta joie, que personne ne nous enlèvera ; et d'être, peut-être, une petite lumière parmi nos frères et sœurs de l'humanité.
[1] Sophonie 3, 14-17