Manizales (Colombie), 08/11/2020, Sr. Carmen Rosario Medina Alvarado.- Revenez, Marie Poussepin, revenez.
Je voudrais, dans une folie d'amour, briser le très beau coffret du cœur de Marie Poussepin et y lire la valeur et le sens profond du silence qui a marqué sa vie, mais je voudrais y pénétrer, également dans un moment unique de solitude et de silence, de ce silence qui nous parle de Dieu, de ce silence qui brise les liens du monde, de ce silence qui transcende le temps, la distance, l'espace et marque la limite de l'éternité, la limite de l'infini, de ce silence qui oublie l'horizon et se perd dans le doux espace de l'"Œuvre de la Providence”.
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Par SR. HENRIETTE MYRIAM (LIBAN).- Ce thème est immense, comme la vie de notre chère Fondatrice. Le 24 janvier 1744, le Maitre de la Moisson vint chercher son ouvrière : MARIE AVAIT 90 ANS. Elle avait œuvré silencieusement, sans regard sur elle-même, marchant selon les vues de Dieu, simplement, le Rosaire a la main : elle n’avait été qu’un instrument de la Providence. Le temps de l’instrument était terminé. Elle s’était dite « Fille inspirée de Dieu pour une ŒUVRE de la PROVIDENCE ». La Providence allait signer… elle le fait par le temps. « Il n’y a que les œuvres des saints qui durent » a dit, un jour, le Pape Léon XIII « Ce n’est pas mon œuvre » avait dit Marie Poussepin, « c’est l’œuvre de Dieu ».